Aucune machine ne peut choisir quelles feuilles sont prêtes, mûres et juteuses pour être traitées. C’est pourquoi la récolte doit être effectuée exclusivement à la main, avec une coupe sèche à la base de la feuille pour éviter que le précieux filet n’entre en contact avec l’air, ce qui provoquerait une oxydation et une perte irréparable de qualité. Les feuilles, en lots ne dépassant pas une tonne chacun, doivent être envoyées au centre de transformation qui se trouve généralement à proximité immédiate, car le cœur de la production doit démarrer dans les 3 heures suivant la récolte afin de maintenir la qualité de la matière première si saine et vivante.

La feuille, auto-scellée avec la même capacité de protection, est prête à être lavée à la main dans un bain détergent à base de sels spécifiques, dans le but d’éliminer la charge bactérienne présente sur la partie externe, ainsi que les salissures et les sédiments qui pourraient s’y déposer.

La méthode de traitement la plus rapide consiste à déchiqueter les feuilles entières, y compris la partie coriace amère et les bactéries naturellement présentes à la surface, avec le risque de contamination. Une autre méthode de traitement rapide consiste à broyer au moyen de rouleaux qui « écrasent » cependant la partie amère et risquent de contaminer le gel intérieur avec une quantité non spécifiée d’aloïne. Dans les deux cas, il sera alors nécessaire de procéder à une filtration au carbone pour éliminer la très forte concentration d’aloïne et à une pasteurisation pour contenir la charge bactérienne, avec les risques de dénaturation associés.
ZUCCARI, par respect de la Nature, a choisi de procéder différemment en investissant dans un soigneux effeuillage manuel, certes plus laborieux en termes de technique et coûteux en termes de main d’œuvre, mais essentiel pour conserver intacts les précieux nutriments contenus dans la plante : il ne contient pas d’aloine et se caractérise par une charge bactérienne réduite (gérable simplement avec une utilisation modérée des conservateurs courants existant dans la nature).

De nombreux fabricants ajoutent une enzyme capable de dissoudre les liaisons entre les polysaccharides du gel d’Aloe vera, pour obtenir un jus. D’autres, dans le même but de fluidifier le gel, utilisent la chaleur : il s’agit de températures élevées propres aux procédés de pasteurisation. Ces techniques sont assurément irrespectueuses de l’Aloe vera et potentiellement nuisibles à la qualité du jus. ZUCCARI sait l’importance d’offrir aux consommateurs un jus vraiment naturel, un résultat parfaitement obtenu par la manipulation attentionnée du gel, strictement à froid, jusqu’à l’obtention du degré de fluidité le plus agréable et le plus satisfaisant.